Combinant l'art de la performance, le théâtre et les prises de position politiques, ses apparitions publiques - comme elle-même - sont passionnées, bizarres et inoubliables. 

«L.O.W. in Gaia» est la chronique d'un séjour dans le désert Mojave en janvier 1986. Séjour-méditation sur Gaia (la Terre), séjourfuite de la société hyper-civilisée et rencontre avec Gaia, la déesse de la Terre. Rachel Rosenthal joue son propre rôle de touriste avec quelque ironie, puis se transforme en Gaia bafouée et redevient elle-même pour réaliser qu'elle n'échappe pas à la société puisque «she is society». 

Du «Performing Arts Journal»:
«L'automne dernier, l'œuvre solo de Rachel Rosenthal, L.O.W. in Gaia, a été présentée à New York (at the Kitchen) Pendant 2 jours seulement, le public fut enthousiasmé par la grandeur, l'intégrité de son oeuvre et la «Présence» de l'artiste sur scène. Dans L.O.W. in Gaia, Rachel Rosenthal met en parallel son corps agé de 60 ans et celui de « notre bonne vielle terre » sur un fond désertique où l'homme et son histoire survivent en état de crise nucléaire, synonyme de crise religieuse, qui débuta du mythe religieux des pays de l'Ouest se poursuivant ainsi jusqu'au mythologies contemporaines dites «high-tech». Rosenthal fait usage de l'idée et de l'image du nucléaire comme métaphore, de la photographie comme une sorte de radiation ou la désintégration de la chaire humaine qui mène à l'apocalypse de la terre. Rachel Rosenthal rayonne de vie en démontrant que ce mythe et l'histoire doivent s'unir et ensemble faire, à nouveau, respirer la terre et ses hommes.